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🎬 Hollywood est-il devenu dépendant des zombies, des super-héros… et de Pedro Pascal ?


📢 Quand Liam Neeson résume Hollywood en une punchline

Pedro Pascal zombies super-héros Hollywood : Pendant la promotion du film Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? l’acteur Liam Neeson a lâché une phrase qui a fait sourire — et réfléchir :

« Il n’y a pas de zombies, pas de super-héros, et pas de Pedro Pascal. »

Derrière cette pique pleine d’humour, une vraie question se pose : Hollywood est-il devenu prisonnier de ses franchises ?
Cette saturation autour de Pedro Pascal, zombies, super-héros, Hollywood montre les limites d’une industrie qui peine à se renouveler.


🎯 Super-héros, zombies, franchises : les 3 piliers de la machine à cash

Depuis une bonne quinzaine d’années, trois grandes tendances dictent les priorités des studios américains :

1. Les super-héros : de la gloire au trop-plein ?

Porté par le Marvel Cinematic Universe, puis imité (souvent mal) par DC, le film de super-héros a envahi les écrans :

  • Plus de 30 films Marvel en 15 ans
  • Des séries dérivées à la chaîne (Disney+, HBO, Amazon)
  • Une omniprésence qui fatigue, même les fans les plus fidèles

Aujourd’hui, les critiques fusent : effets spéciaux bâclés, intrigues recyclées, humour forcé. Le modèle s’essouffle, malgré de rares succès (Spider-Man: No Way Home, Guardians of the Galaxy 3).

2. Les zombies : une apocalypse qui dure

Du côté des morts-vivants, même constat :

  • Séries cultes : The Walking Dead, The Last of Us
  • Blockbusters : World War Z, Army of the Dead
  • Animations, jeux vidéo, spin-offs…

Le zombie est devenu un prétexte universel pour explorer les ruines de l’humanité, les dilemmes moraux… et vendre du contenu post-apo. Mais après 20 ans de pandémie fictive, le public aspire à autre chose.

3. Pedro Pascal : visage de la pop culture moderne

Impossible de ne pas parler de Pedro Pascal, acteur aussi charismatique que polyvalent, devenu l’incarnation des franchises modernes :

Pedro Pascal est devenu un symbole d’une industrie centrée sur la répétition d’univers connus, où quelques visages portent à bout de bras des franchises tentaculaires.


🧠 Ce que Liam Neeson critique vraiment

Sa phrase, bien que drôle, n’est pas un simple troll. Elle dénonce — sans le dire frontalement — le manque de prise de risques dans le cinéma grand public :

  • Plus de place pour les films originaux, à petit ou moyen budget
  • Une industrie focalisée sur les algorithmes et les licences
  • Une homogénéisation visuelle et narrative

En clair, La formule « Pedro Pascal, zombie, super-héros, Hollywood » est presque devenue un mantra industriel, révélant un schéma qui se répète à l’infini.
la créativité semble reléguée au second plan, au profit de ce qui rassure les producteurs : les héros en costume, les monstres putréfiés et les têtes d’affiche virales.


💥 Vers une fin de cycle ?

Les signes sont là :

  • Les films Marvel ne font plus les cartons d’antan.
  • Star Wars subit une crise d’identité.
  • Les zombies ne surprennent plus grand monde.

Cela ouvre la voie à un retour du cinéma plus « humain » ou original, comme ce qu’on a vu avec des films récents plus intimistes ou indépendants, ou encore des blockbusters originaux (comme Dune, Oppenheimer, ou Everything Everywhere All At Once).

Une nouvelle ère pourrait naître, celle du retour à la prise de risque, à l’auteur, à l’émotion brute. Le public réclame du neuf, du vrai, du fort.


🎬 En conclusion : Pedro Pascal n’est pas le problème. Il est le symptôme.

Pedro Pascal est un acteur talentueux et aimé. Ce n’est pas lui que critique Liam Neeson. C’est le système qui l’utilise à outrance. Un système qui recycle, réchauffe, et étire jusqu’à l’usure les mêmes recettes.

La phrase « pas de zombies, pas de super-héros, pas de Pedro Pascal » est un cri discret pour un cinéma qui oserait à nouveau surprendre.


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