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Critique Les 4 Fantastiques 2025 : Marvel réussit enfin son pari rétrofuturiste

✍️ Par Stibaal

Marvel était-il encore capable de nous surprendre ? Après une longue traversée du désert faite de projets inégaux, Les 4 Fantastiques – Premiers Pas vient remettre les pendules à l’heure. Loin du bruit et du brouillard du multivers, ce nouveau film choisit la lumière, la clarté et l’optimisme.

Et, croyez-moi, contrairement à l’avis de notre PATOU, je trouve que les Les 4 Fantastiques first steps, ça fait un bien fou.


Une utopie rétrofuturiste qui fait rêver

Dès les premières minutes, Les 4 Fantastiques nous plonge dans une version alternative de la Terre, transformée par les inventions de Reed Richards. New York y devient une cité rayonnante, pacifiée par une science au service du bien commun. Fini les ruelles sombres et les métaphores de fin du monde : ici, Marvel ose l’utopie.

Ce choix artistique audacieux fonctionne à merveille grâce à une esthétique rétrofuturiste léchée, un rythme fluide et une narration maîtrisée de bout en bout.


Une introduction modèle pour le genre

En moins de deux heures, le film :

  • introduit ses héros et leur monde,
  • retrace leurs origines,
  • présente les relations qui les unissent,
  • et établit un univers crédible et enthousiasmant.

Un véritable tour de force narratif, qui pourrait bien faire école.


Pedro Pascal, Vanessa Kirby : casting au diapason

L’alchimie entre les acteurs est évidente. Mention spéciale à :

  • Pedro Pascal, parfait en Red Richards génial et maladroit,
  • Vanessa Kirby, lumineuse en Sue Storm, à la fois puissante et humaine.

Le duo est soutenu par Joseph Quinn (Johnny Storm) et Ebon Moss-Bachrach (Ben Grimm), touchants et crédibles. Rarement un quatuor n’a semblé aussi naturellement uni à l’écran.


Un Marvel enfin beau à regarder

Visuellement, Les 4 Fantastiques met la barre très haut. Les effets numériques sont soignés, les décors spatiaux spectaculaires, et même Galactus impressionne par sa présence cosmique. Seul petit bémol : un bébé numérique parfois étrange. Mais cela ne gâche en rien l’expérience.


Galactus : un antagoniste tragique

Loin du simple « boss final », Galactus est présenté comme un être piégé par sa fonction de dévoreur d’univers. Il voit en Franklin Richards un espoir de rédemption. Le film choisit de privilégier l’émotion à la démesure, un parti pris rare et salutaire dans le MCU.


Une histoire de famille, de choix… et d’humanité

Au-delà du spectacle, Les 4 Fantastiques parle de transmission, de sacrifice, de génération. Le refus de sacrifier un enfant « pour le bien commun » devient un acte de résistance. Un choix fort, universel, presque politique, sans jamais perdre son humanité.


Comparatif : un été de super-héros

Face à Jurassic World Renaissance ou Superman, Les 4 Fantastiques sort haut la main :

  • plus sincère,
  • mieux rythmé,
  • et surtout plus touchant.

C’est peut-être là son plus grand atout : il nous fait ressentir quelque chose.


Deux scènes post-génériques, un avenir à bâtir

Le film tease Avengers: Doomsday et suggère l’arrivée du Dr Doom, sans lourdeur. La suite est prometteuse, mais ce premier film se suffit déjà à lui-même.


Conclusion : un retour en grâce pour Marvel

« Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais c’est un film qui a du cœur. »

Et ce cœur bat fort. Les 4 Fantastiques 2025 prouve qu’il est encore possible de faire des films de super-héros porteurs d’émotion, d’ambition et de cohérence.

Sincère, lumineux, efficace : un Marvel comme on aimerait en voir plus souvent.

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